Les Victoires de la musique

Alors là Polnareff fait très fort ! (on a beau aimer certaines de ses chansons)<br />
Non seulement la télé nous gave avec son retour secret bidon et ses séances de répét mystérieuses à Limoges mais en plus il a un super agent qui négocie (alors que son deuxième pied n'a pas touché le sol français et que sa tête est certainement déjà ailleurs) un hommage aux Victoires de la musique.<br />
Trop fort, on s'incline... }:-@ <br />
Vous avez tous regardé M6 et les coulisses du "retour":<br />
"....Attention Michel rentre ton ventre on fait la photo, ah il est déjà rentré, bon ben ..."<br />
Si MOHICANS ne tarde pas trop, il pourrait être nommé dans la catégorie Musiques du Monde (le country/folk frenchie y aurait sa place) l'an prochain

Ce matin il y avait Naguy sur Europe 1.<br />
Les 2 artistes qui seront mis a l'honneur cette année aux Victoires de la musiques sont :<br />
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Juliette Gréco je pense qu'elle le mérite .<br />
et le second est un homme, artiste qui a déseré la France pendant 30 ans.<br />
Michel Polnareff et la je ne suis pas tout a fait d'accord. Pas par rapport a cet artiste. Mais par principe cela, fait 30 ans qu'il n'a plus fait de concert sur notre territoire. <br />
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Petit bateau

Je connaissais l'article, il y a une phrsase que j'aime beaucoup celle de Philippe Grimbert - La chanson a donné forme à la mémoire de l'homme - pour ma part je mets plus facilement une date sur une chanson<br />
que sur un évènement politique ou catastrophe ou autre. Ayant souvent appris mes leçons avec la radio allumé, je me suis souvent demandé pourquoi retient t' on plus facilement les chansons, un morceau de musique que les leçons apprrissent. Si tout enseignement était fait sur fond musical et chanté , il y aurait peut être moins d'enfants en difficulté scolaire dans nos école actuellement.

<p>PetitBateau77 a écrit:</p><blockquote>Qu'il fasse partie de l'académie je ne pense pas.<br />
Au titre de sa carrière bien sur et pourquoi pas sur l'année 2007.<br />
Mais le C.D. sort tard îl me semble pour être nominé en 2008.<br />
2 eme lien- -Pour cette distinction entre autre, combien sommes nous à la connaître.<br />
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</blockquote><br />
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Le texte de la céremonie :<br />
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Discours de Renaud Donnedieu de Vabres<br />
Remise des insignes de commandeur dans<br />
l'ordre des arts et des lettres<br />
à Hugues Aufray<br />
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mardi 10 octobre 2006<br />
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Cher Hugues Aufray,<br />
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Je suis très heureux de saluer votre carrière exceptionnelle, dans ce bel établissement dédié à l?un de nos plus grands sculpteurs, Aristide Maillol, par sa muse, Dina Vierny. Je sais que ce lieu vous touche, puisque vous avez vous-même des grands dons de peintre et de sculpteur, en plus de votre immense talent de chanteur. Un talent qui a enchanté plusieurs générations d'admirateurs, séduits par votre voix au charme unique, à la jeunesse éternelle, votre chaleur communicative, vos engagements artistiques, politiques et humanitaires, et votre personnalité hors du commun.<br />
Vous avez transformé le paysage musical de la chanson populaire, en vous inspirant de chants folkloriques délaissés, inconnus ou lointains.<br />
Et si votre enfance a été baignée de musique, de peinture et de poésie, c?est à Madrid, où vous avez suivi votre père, que vous découvrez la guitare, et commencez à chanter en espagnol et en portugais.<br />
Après avoir obtenu votre baccalauréat au lycée français de Madrid, vous entrez à l?Ecole des Beaux-Arts de Paris, mais « par hasard et par nécessité », comme vous le dites, vous vous tournez vers la musique, et vous commencez à brûler les planches des cabarets de Saint-Germain des Prés et de Montmartre.<br />
A cette époque, vous animez notamment les soirées d?un cabaret, près de Saint Sulpice, où vous reprenez le répertoire de Félix Leclerc, et surtout de Georges Brassens, dont vous resterez un grand admirateur. <br />
Troubadour et baladin pendant près de dix ans, vous participez, en 1959, à un concours amateur, « Les numéros 1 de demain », poussé par vos amis, conscients de votre immense talent. Vous interprétez une chanson d?un auteur compositeur alors inconnu, Serge Gainsbourg, et Le Poinçonneur des Lilas vous vaudra une place de finaliste. <br />
Pionnier, précurseur, découvreur, vous n'avez cessé de l'être toute votre vie, nourrissant votre talent de votre anticonformisme et de votre soif de découverte et de nouveauté.<br />
Vous enregistrez ensuite votre premier 45 tours, et la chanson Y'avait Fanny qui chantait, devient le titre fétiche des appelés de la guerre d'Algérie. Votre répertoire, atypique, comporte des auteurs tels que Bertolt Brecht et Kurt Weill, Charles Trenet, Léo Ferré, ainsi que le jeune Georges Moustaki.<br />
Deux ans plus tard, en 1961, Maurice Chevalier vous fait découvrir New York. Et si vous rentrez en France, pour chanter Chez Patachou, et à L?Echelle de Jacob, vous rêvez de retraverser l?Océan Atlantique. Vous décrochez un contrat au Blue Angel, avant de découvrir un nouvel artiste inconnu, Bob Dylan, dont le talent vous subjugue immédiatement. A votre retour, vous introduisez le folk en France, en plein déferlement du rock?n roll et de la musique pop, par vos propres chansons, mais aussi, plus tard, en faisant connaître celles de Bob Dylan, que vous serez le premier à traduire, avec votre ami Pierre Delanoë. <br />
Vous enregistrez Je reviens, et Santiano, l'un de vos titres phares, qui connaîtra l?immense succès que l?on sait.<br />
Portée par votre Skiffle Group, la folk song déferle en France et rencontre un grand engouement tout au long des années soixante. Ce véritable « tournant de la chanson française », pour reprendre les mots de Bruno Coquatrix, dont vous êtes à l?origine, inspire durablement de nombreux jeunes artistes, jusqu?à Renaud, Francis Cabrel ou encore Jean-Jacques Goldman.<br />
Vous vous produisez à l'Olympia pour la première fois en 1963, aux côtés de Johnny Hallyday. L'année suivante, vous partagez l?affiche avec Alain Barrière, et vous connaissez un immense succès avec des titres comme Tu sens bon la terre, Le rossignol anglais, Debout les gars, Le c?ur gros. En 1965, vous remportez le prestigieux prix de l'Académie Charles Cros.<br />
La même année, l'album Aufray chante Dylan, marquera toute une génération de musiciens français. Et lorsque le 1er juillet 1984, au parc de Sceaux, Bob Dylan chantera devant un public de 80 000 personnes, il vous invitera à le rejoindre sur scène. <br />
En 1966, vous revenez à l'Olympia en vedette, avec l'inoubliable chanson L?Épervier, et vous participez à un gala contre le racisme au Palais des Sports, organisé à l?initiative d?Harry Belafonte. Vous y interprétez Les crayons de couleur, en présence de Martin Luther King. Ce gala historique, en présence de nombreuses personnalités de la Science et des Arts, fera date dans le monde du music hall. <br />
Car vous êtes avant tout un chanteur engagé, et tandis que vous écrivez, composez, et interprétez des chansons qui planent encore dans toutes nos mémoires, Stewball, Céline, Des jonquilles au premier lilas, Le petit âne gris, Adieu Monsieur le professeur ? que tous les enfants des écoles reprennent encore en ch?ur ?, vous multipliez les actions, parmi lesquelles de nombreux concerts, en faveur de grandes causes humanitaires. Vous écrivez Hasta Luego pour le père Jaouen qui prend soin des enfants victimes de la drogue. Vous êtes le premier chanteur que Renaud invite en 1985 à Chanteurs sans Frontières pour soutenir l'Éthiopie. Vous parrainez l?association du Docteur Christine Janin, « A chacun son Everest », dont vous êtes l?un des membres fondateurs, et vous parrainez également le train du Téléthon, en 1996.<br />
Par votre talent, par votre charisme, par votre engagement admirable, vous avez su toucher le c?ur d?un très vaste public. Enfants, étudiants, parents, toute la France reprend vos chansons, ce qui vous vaudra la célèbre boutade de Coluche : « Allumez un feu de camp et vous verrez apparaître Hugues Aufray ». Coluche, qui était un ami très proche, et pour qui vous avez écrit, en 1987, cette chanson si émouvante Tu t'en iras. <br />
Cette notoriété ne vous fait pas tourner la tête, et c?est aussi cette sincérité, cette simplicité que le public aime en vous. Si le Général de Gaulle, intrigué par votre personnalité hors norme, vous accueille à l?Elysée, c?est dans votre ferme en Ardèche, où vous élevez des chèvres et des chevaux, que vous goûtez à des plaisirs authentiques. Votre engagement en faveur du respect de la planète et des hommes, votre amour de la nature, vous valent d?être nommé Officier du Mérite agricole, en 1994, distinction qui, je le sais, vous tient particulièrement à c?ur.<br />
A l?image du Tambourine man, de L?homme orchestre, que vous avez chanté, après Bob Dylan, vous multipliez les expériences, les engagements, au fil de vos envies et de votre curiosité. Alors qu?en 1990, un Disque d'Or vient couronner La Terre est si belle, un album qui rassemble 16 immenses succès de vos trente ans de carrière, vous vous adonnez à vos deux autres passions, la peinture et l?équitation. <br />
Et au milieu des enregistrements, qui verront naître les albums Route 91 et Little Troubadour, des tournées qui vous emportent sur les routes de France, mais aussi en Europe, dans les pays de l?Est et au Canada, vous organisez des courses de chevaux, des évènements sportifs, et des spectacles équestres. Vous créez en 1991 un camp de vacances pour enfants, à Flaine, en Haute-Savoie, que vous baptisez L?été indien. Vous concevez et réalisez l?année suivante un spectacle équestre pour l'École nationale d'équitation, à l'occasion du Grand Gala du célèbre Cadre Noir de Saumur, avec plus de 50 enfants, comédiens et cavaliers.<br />
Vous lancez « La Fête du Cheval » et vous exposez vos peintures, à Lyon, puis à Châteauneuf-du-Pape. <br />
En 1995, 30 ans après Aufray chante Dylan, vous réenregistrez 12 titres de cet album historique et vous en traduisez 13 autres pour créer un autre album, intitulé Aufray trans Dylan car pour vous, on ne traduit pas un poète, on le transmet. <br />
L'année suivante, vous chantez tous ces titres au Casino de Paris, dans un décor que vous imaginez. Au cours de votre tournée, vous rendez hommage aux sauveteurs de la mer de la SNSM, aux Francofolies de La Rochelle.<br />
Vous prenez le large en 1999, en dédiant les mélodies d?inspiration celtique et hispanique de votre album Chacun sa mer, aux grands navigateurs français. Vous parrainez le bateau de Jean-Luc Van den Heede « l?Adrien », qui établira le record du tour du monde à la voile, et en hommage à ce grand marin, vous sortez l'album Aux vents solitaires en 2001.<br />
Cette capacité à vous renouveler en permanence, sans jamais trahir votre style inimitable, cet enthousiasme inébranlable, total, qui vous anime dans chacun de vos engagements, cette vitalité exceptionnelle, cette éternelle jeunesse qui vous a porté des cabarets du Quartier Latin aux plus grandes salles, vous ont fait traverser les modes et les années, en gardant intactes votre générosité, votre ouverture, votre authenticité, votre énergie. En témoignent votre duo avec Johnny Hallyday à Clermont-Ferrand, en 2003, et le concert éblouissant que vous avez donné, il y a deux ans, devant des dizaines de milliers de festivaliers, en clôture des Vieilles Charrues.<br />
Votre nom figure aujourd?hui au linteau de plusieurs écoles et votre chanson Céline, a inspiré la mère d?une célèbre chanteuse québécoise. <br />
Courageux producteur indépendant pendant 25 ans, troubadour, poète, aventurier, romantique, amoureux de la justice, avocat de la paix, baroudeur, humaniste, précurseur, défricheur, vous avez profondément renouvelé la chanson française, charriant les musiques et les folklores des contrées que vous avez traversées, pour mieux en nourrir vos ?uvres, 35 albums et plus de 400 chansons, en vous payant même le luxe de découvrir, au passage, le premier, de nombreuses futures vedettes internationales.<br />
Nous savons, au moins depuis Beaumarchais, que « tout finit par des chansons ». Et Philippe Grimbert a écrit que « la chanson a donné forme à la mémoire de l?homme ». Votre ?uvre est de celles qui nous révèlent que tout dure grâce à ces chansons que nous aimons tant, parce qu?elles accompagnent les étapes de la vie de chacun, parce qu?elles ponctuent nos actes quotidiens, comme les moments les plus forts de notre existence, en la bouleversant parfois, en l?éclairant toujours.<br />
Aussi, d?Aufray à Orphée, n?y a-t-il qu?une syllabe, un son, et un même projet, une même magie : enchanter les humains par le pouvoir d?un instrument, la grâce d?une mélodie, le rythme d?une poésie et le charme de la voix.<br />
Hugues Aufray, au nom de la République, nous vous faisons Commandeur dans l?Ordre des Arts et des Lettres.

Le mot origine n'était peut être pas le bon mot disons "envie "pour Cabrel , Renaudet les autres.<br />
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Pour Gainsbourg "Le poinçonneur des lilas " Gainsbourg l'enregiste en 1958 un 25 centimètres qui bien qu'ayant reçu le grand prix de l'Académie Charles Cros. Certainement pour certains de ses textes mais pas du tout pour son interprétation les critiques ne lui ont pas fait de cadeaux. La chanson Le poinçonneur des lilas est popularisée par la version qu'en donne" Les frères Jacques" fin 58. Ensuite Hugues Aufray remporte le concours organisé par europe 1 - Le numéro 1 de demain - avec "Le Poinçonneur des lilas" chanson d'un auteur compositeur encore inconnu Mr Serge Gainsbourg.<br />
Voici une phrase de Gainsbourg. Je laisse le soin aux autres de populariser mes refrains. Gainsbourg en tant qu'interprète a été reconnu il me semble 64-65. Par contre il devenait de plus en plus connu en tant qu' auteur- compositeur par le biais de ses intreprètes M.Arnaud ,Aufray,I.Aubret P.Clarck, P. Clay, S. Réggiani, .............