article de presse à pau

Bonjour<br />
Un grand merci pour votre message. Hugues est toujours heureux de pouvoir<br />
offrir ainsi qq moments de joie et d'évasion au public... et plus encore dans le contexte de cette soirée... "enfants du pays" parmi "peuples autochtones"Bien à vous

je suis allée à votre concert mercredi soir à Pau et j'ai été enthousiasmée par votre prestation. Je suis une fan de vos débuts! Il me paraissait donc légitime d'en faire part à mes concitoyens. J'ai donc pris la plume pour écrire quelques lignes dans la presse locale. Jusqu'où va l'émotion et la reconnaissance!!<br />
Je vous le fais parvenir.<br />
Peut etre pourrez-vous me répondre!<br />
<br />
Quelques mots sur Hugues Aufray?<br />
<br />
<br />
Il est arrivé avec son air d?éternel adolescent malgré ses cheveux blancs : blouson et pantalon en jeans, santiags, guitare en bandoulière et nous, les adolescentes de ses débuts, nous sommes tombées à nouveau sous son charme !<br />
Quel séducteur !<br />
Il a égrené son répertoire mêlant chansons poétiques et nostalgiques comme « Le Petit Bonheur », « Céline », « Adieu Monsieur le Professeur » avec des airs beaucoup plus entraînants comme « Santiano », « Hasta Luego », « Dès que le Printemps revient » repris par la foule enthousiaste.<br />
Il a évoqué certaines grandes figures comme Mandela ou Luther King et des chanteurs mythiques comme Chuck Berry ou Elvis Presley. Il a su, avant de les interpréter, poser sa guitare pour parler des thèmes qui lui tiennent à c?ur : le racisme, l?écologie, le chômage. Il nous a même fait des confidences sur les siens : sa fille Charlotte qui vit aux Etats-Unis, son père breton qui lui a légué le goût de l?aventure et de la mer, sa mère béarnaise de Caubios pour qui, à notre grande surprise, il interpréta à l?harmonica deux morceaux de chez nous?<br />
Hugues Aufray, au c?ur tendre, a pensé à tout le monde, aux peuples autochtones rassemblés dans notre ville mais aussi à tous ceux qui l?entouraient, les musiciens, les techniciens et enfin le public si proche de lui et qu?il a chaleureusement remercié. <br />
Mais c?est par un hommage à Georges Brassens qui avait mis en musique le poème de notre compatriote Francis Jammes « Je vous salue Marie » que s?acheva ce long récital. Alors comme pour partager une dernière émotion avec l?artiste qui s?est donné sans compter avec talent, sensibilité et passion, le public alluma les petites flammes de ses briquets ou balança ses bras levés dans une dernière communion.<br />
? Elles étaient un peu fatiguées les adolescentes d?hier en reprenant leur travail ce matin ou en gardant leurs petits-enfants !<br />
<br />
Mais Merci Monsieur Hugues Aufray et « Hasta Luego »?<br />
<br />
<br />
N.L